Les travaux de rénovation et de modernisation des silos nécessitent la fermeture temporaire du bâtiment à compter de ce mardi 8 février et pour l’ensemble de l’année 2022. ! On vous retrouve courant mars à l’espace Bouchardon au 87, rue Victoire de la marne, avec une partie des collections. Ils se déploieront également dans les quartiers de Chaumont, à votre rencontre, à l’aide d’un véhicule aménagé. A bientôt !

Retour sur.... Théâtre d'ombres, croqu' albums le 28 janvier 2009 : extrait vidéo, point historique et bibliographie.

Le 28 janvier 2009, lors de Croqu’albums en Section Jeunesse, furent présentées aux enfants et à leurs parents, la technique du théâtre d’ombres, ainsi que les documents sur cette thématique acquis par la médiathèque.
Vous pourrez retrouver sur ce billet un extrait vidéo de l'animation, un point historique et une bibliographie autour du théâtre d'ombres.



Théâtre d'ombres croqu' albums les silos le 28 janvier 2009
envoyé par silosmla


Le théâtre d’ombres

Selon les légendes, le théâtre d’ombres est né en Chine ou en Inde, il y a fort longtemps, plusieurs siècles avant Jésus-Christ.
Cette magie de silhouettes étranges, s’animant sur un décor aux contrastes irréels, était au départ, une évocation des morts, à mi-chemin entre le spiritisme et le religieux.
Les invasions mongoles propagent ensuite le théâtre d’ombres dans toute l’Asie et le Proche-Orient. Des montreurs ambulants y popularisent ce spectacle, qui aujourd’hui encore est profondément ancré dans la tradition populaire en Asie.
En Europe, le théâtre d’ombres devient populaire tardivement, à la fin du XVIIIème siècle. Avant la Révolution Française, le théâtre de Séraphin connaît un grand succès et obtient les faveurs du roi. Puis, à partir de 1886 Henri Rivière organise des spectacles de théâtre d’ombres au cabaret du Chat Noir à Paris. Il fallait une année de travail à un artiste pour créer les décors et les histoires.
Le théâtre d’ombres a, au cours des siècles derniers, pris des formes variées : machine de Lavater, pupazzi de Lemercier de Neuville, ombres séditieuses, miroirs japonais, lithophanies, ombromanie et ombres humaines.

Les ombres chinoises et le théâtre d’ombres dans la littérature jeunesse

En 1919, sont publiés deux ouvrages illustrés par Arthur Rackam : « Cendrillon » et « La Belle au Bois Dormant ». En reprenant le principe du théâtre d’ombres, Arthur Rackham suggère les couleurs, le mouvement, les expressions dans une forme dépouillée et simple.
Il faut ensuite attendre les années 60 et l’âge d’or de l’album aux Etats-Unis. Remy Charlip s’empare alors du livre comme une scène de théâtre. Au rythme des pages, il dévoile ce qui était caché, crée la surprise et organise l’entrée sur scène.
Sara, Anne Bertier et Tana Hoban, plus récemment Betty Bone ou Antoine Guillopé ont eu recours au jeu de silhouettes pour illustrer les albums pour enfants. Cependant, le début de ce XXIème siècle, est marqué par l’utilisation de techniques propres au théâtre d’ombres dans la réalisation des images jeunesse. Michel Ocelot, Vincent Wagner, Jacques Guillet et Peggy Rathmann animent leurs silhouettes sur un fond de lumière colorée. Et depuis 2006, l’objet livre devient lui-même théâtre d’ombres lors de sa manipulation, avec Hervé Tullet aux éditions Panama, Richard Fowler chez Mila éditions et Nathalie Diéterlé chez Casterman.


Retrouvez ci dessous la biliographie attachée à cette animation




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Prochain Croqu' albums le 11 février 2009 à 16h30 "Chacun sa maison"

1 commentaire :

  1. Une adaptation très dynamique d'un petit album tout simple "Tout le monde y va", sur le thème de la propreté. Bravo pour le rajout de chansons, sifflements, etc. Une animation originale pour le plus grand plaisir des petits et des grands ...

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