Les travaux de rénovation et de modernisation des silos nécessitent la fermeture temporaire du bâtiment à compter de ce mardi 8 février et pour l’ensemble de l’année 2022. ! On vous retrouve courant mars à l’espace Bouchardon au 87, rue Victoire de la marne, avec une partie des collections. Ils se déploieront également dans les quartiers de Chaumont, à votre rencontre, à l’aide d’un véhicule aménagé. A bientôt !

Coups de coeur section audiovisuel novembre 2009 N°1



Séraphine
de Martin Provost
DVD F PRO

L’histoire : En 1913, à Senlis, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde prend à son service Séraphine, une femme de ménage de 48 ans. Il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine...

La chronique artistique au cinéma connaît quelques chefs d'oeuvre tels que Camille Claudel de Bruno Nuytten, Van Gogh de Maurice Pialat ou encore Basquiat de Julian Schnabel, et Séraphine s'inscrit dans cette mouvance où l'on découvre en profondeur les affres de la création. La personnalité de la femme-peintre est exceptionnelle, la fin malheureuse de cette pénitente de l'art apparaît très tôt inévitable mais l'on ne souffre à aucun moment à ses côtés.
(dvdrama)


Soleil du soir
Dick Annegarn
099.2 ANN


Le titre lui va bien. Parce que, après trente-cinq ans de chanson, on pourrait le croire au soir de sa carrière ; et parce que curieusement, aujourd'hui, son répertoire s'éclaire d'une lumière douce et solaire. On n'en attendait pas tant. Annegarn, le nomade batave qui a bien failli disparaître de la sphère artistique pour se consacrer à une vie associative et bohème, vient d'écrire onze nouvelles chansons, rondes, chaleureuses, presque limpides, comme il n'en avait plus fait depuis longtemps. Pour le remettre en selle, il aura fallu l'obstination d'un producteur indépendant qui, outre un soutien militant depuis maintenant dix ans, a eu la bonne idée de lui présenter le guitariste-violoniste Freddy Koella (qui a joué avec Dylan et Willy DeVille). A ses côtés, Annegarn renoue avec le folk-blues de ses débuts et cette verve étrange qui irrigue ses textes, mélange très personnel de naïveté et de grande sophistication. D'une voix toujours impressionnante, et dissonante, il chante avec empathie Van Gogh le rêveur ou avec sympathie Brel le maquisard (Jacques est la plus belle pièce de l'ensemble). Interprétation rugueuse et incarnée comme jamais. Remède aux chansons trop aseptisées.
(Télérama)

0 comments :

Enregistrer un commentaire