LUCIEN LEFÈVRE
CACAO LACTÉ DE CH. GRAVIER
18-- ?, 1,23 x 0,88 m, Coll. Dutailly
Lucien Lefèvre est né en 1850. D’abord dessinateur industriel, il intègre ensuite l’imprimerie Chaix où il devient l’élève de Jules Chéret, grand affichiste qui donne ses premières lettres de noblesse à l’art naissant de l’affiche. On reconnaît dans le style de Lucien Lefèvre une imitation très fidèle des productions de son maître.
L’enfant, dans la réclame, est souvent représenté avec un animal de compagnie, chien ou chat. Le petit garçon en culotte courte tient dans ses mains un bol de la marque de Cacao lacté Ch. Gravier, supérieur à tous les chocolats et cacaos connus ! Le chien, en appui sur l’enfant, semble très intéressé par le délicieux contenu débordant du bol ! Un cacao si savoureux que l’enfant doit défendre son bien ! Qu’il est encombrant cet animal ! Il quémande du regard, tire la langue, et l’enfant, de ses yeux réprobateurs, de le remettre à sa place.
Tout le dynamisme de la composition s’appuie ici sur cette action de premier plan. La gestuelle et l’utilisation de couleurs chaudes et froides pour l’arrière-plan confirment le mouvement. Les lettres du titre en épaisseur jaune s’intègrent à l’image. La disposition typographique en arc de cercle participe à l’agitation générale. On peut supposer que l’artiste a été influencé par les recherches impressionnistes de la seconde moitié du XIXe siècle : impressions fugitives, mobilité, lumière et touche divisée.
Quelquefois, l’animal supplantera même l’enfant pour devenir l’égérie comme le Saint-Bernard Suchard. Espace de jeu, espace de l’affiche pour vanter la qualité d’un cacao qui réveille même le péché de gourmandise des bêtes… pas si bêtes !
Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont
CACAO LACTÉ DE CH. GRAVIER
18-- ?, 1,23 x 0,88 m, Coll. Dutailly
Lucien Lefèvre est né en 1850. D’abord dessinateur industriel, il intègre ensuite l’imprimerie Chaix où il devient l’élève de Jules Chéret, grand affichiste qui donne ses premières lettres de noblesse à l’art naissant de l’affiche. On reconnaît dans le style de Lucien Lefèvre une imitation très fidèle des productions de son maître.
L’enfant, dans la réclame, est souvent représenté avec un animal de compagnie, chien ou chat. Le petit garçon en culotte courte tient dans ses mains un bol de la marque de Cacao lacté Ch. Gravier, supérieur à tous les chocolats et cacaos connus ! Le chien, en appui sur l’enfant, semble très intéressé par le délicieux contenu débordant du bol ! Un cacao si savoureux que l’enfant doit défendre son bien ! Qu’il est encombrant cet animal ! Il quémande du regard, tire la langue, et l’enfant, de ses yeux réprobateurs, de le remettre à sa place.
Tout le dynamisme de la composition s’appuie ici sur cette action de premier plan. La gestuelle et l’utilisation de couleurs chaudes et froides pour l’arrière-plan confirment le mouvement. Les lettres du titre en épaisseur jaune s’intègrent à l’image. La disposition typographique en arc de cercle participe à l’agitation générale. On peut supposer que l’artiste a été influencé par les recherches impressionnistes de la seconde moitié du XIXe siècle : impressions fugitives, mobilité, lumière et touche divisée.
Quelquefois, l’animal supplantera même l’enfant pour devenir l’égérie comme le Saint-Bernard Suchard. Espace de jeu, espace de l’affiche pour vanter la qualité d’un cacao qui réveille même le péché de gourmandise des bêtes… pas si bêtes !
Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont
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