Les travaux de rénovation et de modernisation des silos nécessitent la fermeture temporaire du bâtiment à compter de ce mardi 8 février et pour l’ensemble de l’année 2022. ! On vous retrouve courant mars à l’espace Bouchardon au 87, rue Victoire de la marne, avec une partie des collections. Ils se déploieront également dans les quartiers de Chaumont, à votre rencontre, à l’aide d’un véhicule aménagé. A bientôt !

Lumière d'affiches, 23 décembre 2009



JULES CHÉRET
AUX BUTTES CHAUMONT.
JOUETS, OBJETS POUR ÉTRENNES



18-- ?, 1,785 x 1,255 m, Coll. Dutailly

Jules Chéret est né à Paris le 31 mai 1836 au sein d’une famille d’artisans. Ses origines modestes le contraignent à arrêter ses études à l’âge de treize ans : son père, typographe, le place trois ans en apprentissage chez un lithographe. Il s’inscrit aux cours du soir de l’Ecole Nationale de Dessin à Paris. Sa maîtrise de la technique lithographique lui permet de produire des affiches dans son propre atelier. Il le cède à la maison Chaix en 1881 et en devient le directeur artistique. En 1889, il réalise sa première exposition personnelle d’affiches. Il obtient la médaille d’or à l’exposition universelle. La production de Chéret dépassera le millier d'affiches. Il meurt en 1932 à l'âge de 96 ans.
Pour Aux Buttes Chaumont. Jouets, objets pour étrennes, la composition de l’image s’organise autour de la diagonale formée par les enfants. De la déambulation des enfants dans l’affiche à la déambulation de notre regard entre texte et image il n’y a qu’un pas. Déjà la magie des vitrines parisiennes du magasin Aux Buttes Chaumont décorées par les jouets s’impose à nous.
Quels objets vais-je demander pour mes étrennes ? Pour célébrer cette grande fête des enfants, les magasins regorgent d’idées et chacun y trouve son compte : poupées, pantins, marionnettes, cheval à roulettes, bateau à voile…
Jules Chéret a choisi une palette colorée moins riche qu’à son habitude. Le rouge symbolise la joie de vivre des enfants à l’approche des fêtes. Elle attire également le regard du spectateur. Tout le dynamisme de l’image réside dans la farandole des enfants, virevoltant, dans un état d’apesanteur.
C’est un langage de l’affiche, encore en usage aujourd’hui, qui se systématise à cette époque. La figure de l’enfant, pleine de fraîcheur et d’innocence, se décline et prend une place prépondérante pour mettre en valeur une marque. Et les enfants de prononcer : vive les étrennes !


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

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