Les travaux de rénovation et de modernisation des silos nécessitent la fermeture temporaire du bâtiment à compter de ce mardi 8 février et pour l’ensemble de l’année 2022. ! On vous retrouve courant mars à l’espace Bouchardon au 87, rue Victoire de la marne, avec une partie des collections. Ils se déploieront également dans les quartiers de Chaumont, à votre rencontre, à l’aide d’un véhicule aménagé. A bientôt !

Coups de coeur, Section audiovisuel, décembre 2011(2)

Vénus noire

un film de Abdellatif Kechiche
DVD/F/KEC



L'histoire : La trajectoire douloureuse de Sarah Baartman, femme-esclave ramenée en 1810 d'Afrique du Sud vers la vieille Europe. Du public londonien des foires aux monstres, en passant par les salons libertins parisiens et jusqu'à l'Académie Royale de Médecine, cette femme va subir tous les outrages, toutes les exhibitions possibles.

Après l'exhibition scientifique, Kechiche revient cinq ans en arrière, à -Piccadilly, où la Vénus hottentote est montrée dans un établissement forain. Cette séquence déroule l'intégralité du spectacle monté à l'intention du public populaire londonien. Caezar (Andre Jacobs), un Afrikaner venu du Cap avec Saartjie, la fait passer pour une créature semi-sauvage. Kechiche filme avec attention la résignation parfois traversée de colère de la jeune femme, l'entrain forcé de Caezar et les réactions de la foule.



Bernard Lavilliers
Causes perdues et musiques tropicales
099.2 LAV




L'histoire vaut d'être racontée car elle est signifiante : le titre du disque viendrait d'une lointaine conversation entre un chanteur baroudeur et un feu chef d'Etat, François Mitterrand. « Et vous Bernard, que faites-vous en ce moment ? -- Comme d'habitude : je chante des causes perdues sur des musiques tropicales... »

Couleur et philosophie. Lavilliers ne cherche plus à étonner qui que ce soit, il affiche ses fondamentaux et il a raison. A 64 ans, sa voix chaude et posée dessine le tableau d'un monde parfaitement sombre. Le regard est acéré, le mot précis. L'esclavage du nouveau siècle hante le propos - y compris l'esclavage économique des exilés volontaires venus s'échouer dans les taudis de l'Europe. Causes perdues, sans doute... (Télérama)

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