Farouche défenseur de la liberté de la Presse,
Emile de Girardin (1802-1881)
caricaturé ci-dessous
illustre le rôle du dessin satirique
de presse d'opinion :
le poil à gratter,l'aiguillon qui va réveiller
l'opinion publique, lui ouvrir les yeux.
La liberté d'expression ne va pas de soi y compris dans une démocratie. Ces quelques documents issus du fonds ancien des silos sont réunis pour témoigner de l'ancienneté de cette presse irrévérencieuse en France.
La presse satirique et politique du dix-neuvième siècle a été très prolifique et généré de nombreux titres, surveillés, parfois censurés ou purement et simplement dissous par les régimes successifs, dans quelques cas sous la pression sociale ou religieuse. Opiniâtre, l’esprit libertaire, bravant les interdits, la menace, les tabous, fit renaître à chaque fois les journaux sous un titre approchant : La Lune ; L'éclipse ; La Lune Rousse ; Le Grelot ; Le polichinelle ; Le charivari ; L'assiette au beurre ...
pour ne citer que quelques titres emblématiques.
Leurs armes : la caricature et l'humour, pour ridiculiser, tourner en dérision les puissants. Impies et irrévérencieux, anti-cléricaux, anti-coloniaux, sarcastiques, ils dénoncent les injustices et épinglent les profiteurs.
La presse satirique et politique du dix-neuvième siècle a été très prolifique et généré de nombreux titres, surveillés, parfois censurés ou purement et simplement dissous par les régimes successifs, dans quelques cas sous la pression sociale ou religieuse. Opiniâtre, l’esprit libertaire, bravant les interdits, la menace, les tabous, fit renaître à chaque fois les journaux sous un titre approchant : La Lune ; L'éclipse ; La Lune Rousse ; Le Grelot ; Le polichinelle ; Le charivari ; L'assiette au beurre ...
pour ne citer que quelques titres emblématiques.
Leurs armes : la caricature et l'humour, pour ridiculiser, tourner en dérision les puissants. Impies et irrévérencieux, anti-cléricaux, anti-coloniaux, sarcastiques, ils dénoncent les injustices et épinglent les profiteurs.
Volontiers choquants pour bousculer les idées reçues, ils luttent contre la bêtise, interpellent et questionnent le lecteur et participent à l’évolution des moeurs, au combat pour la Liberté.
Mon cher Polo, Je n’aime pas la liberté. Vous me demandez celle de publier mon portrait. Je refuse net !! André Gill | ||
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