Les travaux de rénovation et de modernisation des silos nécessitent la fermeture temporaire du bâtiment à compter de ce mardi 8 février et pour l’ensemble de l’année 2022. ! On vous retrouve courant mars à l’espace Bouchardon au 87, rue Victoire de la marne, avec une partie des collections. Ils se déploieront également dans les quartiers de Chaumont, à votre rencontre, à l’aide d’un véhicule aménagé. A bientôt !

Coups de coeur section jeunesse décembre 2009




Tendre est la mort
Kinotoriko
Sarbacane, 2009
AO / KIN / t


Une jeune fille rentre chez elle un soir, épuisée, la tête pleine d’idées noires.
Elle frappe à la porte de la mort, résolue à passer de l’autre côté. Mais la mort n’est pas d’accord. La conversation s’engage…

Ce livre, classé comme manga graphique par les éditions Sarbacane, est d’abord une surprise. Dès les premières pages, on s’interroge, on est sceptique. Aux dernières pages, on est sous le charme.

A réserver aux adolescents et aux adultes.







Papa pas à pas
Philip Waechter
Milan Jeunesse, 2009
AJ / WAE / p


Dès la naissance de son petit garçon, un jeune homme découvre les joies, les peines et les peurs de la paternité.
Un livre léger et touchant sur la place d’un père du XXIème siècle dans l’éducation et la vie de son enfant.

Lumière d'affiches, 24 décembre 2009



NOB
AU PAUVRE JACQUES. JOUETS. ÉTRENNES.
18-- ?, 1,31 x 1,00 m, Coll. Dutailly


Tous les enfants l’attendent impatiemment, il arrive un matin froid de décembre, la hotte débordante d’étrennes, voici venir... Saint-Nicolas. Détrompez-vous, ce n’est pas notre cher Père Noël qui est ici mis en avant, mais le personnage qui en est l’origine, St-Nicolas.
Caché sous le pseudonyme Nob, l’auteur mystérieux de cette affiche pour un magasin nous en présente toute la symbolique. La longue barbe blanche, les bottes de cuir, le grand manteau et les hottes remplies de jouets sont des attributs que St Nicolas partage avec le Père Noël. Mais saurez-vous retrouver ce qui les différencie? La couleur du manteau peut-être? Cette nuance verte est bien loin de la représentation classique que nous connaissons du Père Noël. Pourtant il aura fallu attendre 1931 et une publicité de Coca Cola pour voir apparaître notre vieux bonhomme en costume aux couleurs de la marque, le rouge et blanc. Ce qui nous confirme qu’il s’agit bel et bien de St Nicolas sur cette affiche est surtout l’âne sur lequel il se déplace que vous pouvez apercevoir derrière lui. Par son tracé précis et ses couleurs chatoyantes, Nob nous invite également à découvrir le Paris bourgeois de la fin du XIXème siècle. L’architecture Haussmannienne et les vêtements raffinés des enfants nous montrent que malgré l’expansion des villes et l’augmentation du nombre de magasins, l’accès aux jouets demeure réservé à une classe aisée. Un paradoxe incontestable aux vues du nom de ce fabricant de jouets, Au Pauvre Jacques.


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Coups de coeur section audiovisuel décembre 2009 N°2


Infernal machina
Jannick Top
450 TOP

Ca faisait longtemps que Jannick Top, l'immense bassiste de studio, ne nous avait par sorti un vrai pur album de "Zeuhl".! Pour le publique non averti, il s’agit du courant musical initié par Magma, inclassable croisement de Jazz rock, de musique progressive aux fortes influences classiques contemporaine (Bartok ou Stravinsky). En fait même si on réfléchit bien, hors Magma, Top a finalement fait peu de Zeuhl pure et dure sur album studio, sans pour autant renier les climats sombres et torturés de la bande à Vander dont il fut le bassiste de la grande époque (Kohntarkosz, Udu wudu). Que ce soit de "Babel" à la période "STS", seul la série des lives chez Utopic fait la part belle à ce style si particulier, et là, on est pas déçu ! Amis de "De futura" bonjour ! Vous aurez le droit à un remake grandeur nature du chef d’œuvre !

(The French tour)



La graine et le mulet
Un film de Abdellatif Kechiche
DVD/F/KEC

L’histoire : La soixantaine fatigué, Monsieur Beiji est licencié du chantier naval de Sète sur lequel il travaille depuis des années. Père de famille divorcé, il traverse une période délicate de sa vie où tout continue à lui faire éprouver un sentiment d’échec. Son rêve pour l’avenir : créer sa propre affaire, un restaurant… Sa belle-fille, une jeune femme audacieuse qui n’a pas froid aux yeux, se fait complice de son projet.

Après la faute à Voltaire et L’esquive, Abdellatif Kechiche réalise avec la Graine et le mulet une œuvre d’une énergie brute, fiévreuse et étourdissante. Dans ce film couronné par le Prix du Jury à la Mostra de Venise et par 4 César, il guide avec génie la troublante Hafsia Herzi, grande révélation des César 2008.




Lumière d'affiches, 23 décembre 2009



JULES CHÉRET
AUX BUTTES CHAUMONT.
JOUETS, OBJETS POUR ÉTRENNES



18-- ?, 1,785 x 1,255 m, Coll. Dutailly

Jules Chéret est né à Paris le 31 mai 1836 au sein d’une famille d’artisans. Ses origines modestes le contraignent à arrêter ses études à l’âge de treize ans : son père, typographe, le place trois ans en apprentissage chez un lithographe. Il s’inscrit aux cours du soir de l’Ecole Nationale de Dessin à Paris. Sa maîtrise de la technique lithographique lui permet de produire des affiches dans son propre atelier. Il le cède à la maison Chaix en 1881 et en devient le directeur artistique. En 1889, il réalise sa première exposition personnelle d’affiches. Il obtient la médaille d’or à l’exposition universelle. La production de Chéret dépassera le millier d'affiches. Il meurt en 1932 à l'âge de 96 ans.
Pour Aux Buttes Chaumont. Jouets, objets pour étrennes, la composition de l’image s’organise autour de la diagonale formée par les enfants. De la déambulation des enfants dans l’affiche à la déambulation de notre regard entre texte et image il n’y a qu’un pas. Déjà la magie des vitrines parisiennes du magasin Aux Buttes Chaumont décorées par les jouets s’impose à nous.
Quels objets vais-je demander pour mes étrennes ? Pour célébrer cette grande fête des enfants, les magasins regorgent d’idées et chacun y trouve son compte : poupées, pantins, marionnettes, cheval à roulettes, bateau à voile…
Jules Chéret a choisi une palette colorée moins riche qu’à son habitude. Le rouge symbolise la joie de vivre des enfants à l’approche des fêtes. Elle attire également le regard du spectateur. Tout le dynamisme de l’image réside dans la farandole des enfants, virevoltant, dans un état d’apesanteur.
C’est un langage de l’affiche, encore en usage aujourd’hui, qui se systématise à cette époque. La figure de l’enfant, pleine de fraîcheur et d’innocence, se décline et prend une place prépondérante pour mettre en valeur une marque. Et les enfants de prononcer : vive les étrennes !


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Exposition « Le Noël du Bois Joli » du 3 au 26 décembre 2009 en section jeunesse.

Du 3 au 26 décembre 2009, les illustrations originales de l’album « Le Noël du Bois Joli », de Martine Bourre, édité chez Didier Jeunesse, sont exposées sur le plateau jeunesse.

Certains enfants ont pu profiter avec leur classe, d’une visite guidée de l’exposition, suivie d’un atelier de création d’illustration, en utilisant des matériaux de récupération, selon les techniques employées par Martine Bourre.

Les élèves de maternelle ont ainsi réalisé des sapins de noël, en utilisant des papiers verts de différentes textures, des pâtes et de la laine.

Les élèves de primaire ont, quant à eux, réalisés un paysage de neige, en utilisant des papiers blancs de différentes textures, du coton, des écorces, des feuilles sèches, du thuya, des pâtes et de la laine.

Les enfants peuvent être très fiers de leur travail !

Le vidéowall des silos

Le vidéowall des silos via Dailymotion vous permet de balayer d'un seul regard les dernières vidéos mises en ligne par la médiathèque :

Lumière d'affiche 22 décembre 2009


FIRMIN BOUISSET
CHOCOLAT MENIER

18-- ?, 1,31 x 1,02 m, Coll. Dutailly


Voici une affiche bien connue du milieu de la réclame. La mode des enfants dans la publicité fut sans aucun doute inaugurée par cette petite fille Menier dessinée par l’audacieux Firmin Bouisset. Cet affichiste, né en 1859, est illustrateur de livres pour enfants. Il a connu la renommée pour ses nombreuses représentations d’enfants, ce qui est assez peu courant à l’époque. Excellent portraitiste, nous lui devons les personnages enfantins associés aux marques les plus célèbres. Et c’est tout simplement au sein de sa famille que Firmin Bouisset trouve son inspiration... Ses modèles? Jacques, son fils, plus connu sous son costume de petit écolier Lu ou encore du petit ramoneur pour le papier à cigarettes Job.
Pour la petite fille Chocolat Menier, l’histoire raconte qu’elle serait inspirée d’Yvonne la propre fille de Firmin. Mais d’autres sources nous évoquent le nom de Marie-Louise, la fille du régisseur de la famille Menier... Il n'empêche que représenter dans une réclame une jeune fille qui tourne le dos au spectateur est plutôt osé. Cette jeune fille écrit sur le mur d’un trait maladroit le slogan « Menier Chocolat Menier », qui à l’origine était «Méfiez-vous des contrefaçons». Par une technique très sûre, une tâche colorée sur un fond uni et clair, dénué de tout artifice, le personnage, bien que de dos, acquiert une réelle présence qui identifie radicalement la marque. Cette silhouette, dont on ne découvrira le visage que quatre années plus tard dans une autre réclame de Bouisset, sera abondamment affichée en milliers d’exemplaires et sur différents supports. Consécration ultime, elle sera énormément copiée par la concurrence. Alors n’oubliez pas les préceptes de la petite fille Menier, «Méfiez-vous des contrefaçons»!


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 21 décembre 2009


LUCIEN LEFÈVRE
CACAO LACTÉ DE CH. GRAVIER
18-- ?, 1,23 x 0,88 m, Coll. Dutailly

Lucien Lefèvre est né en 1850. D’abord dessinateur industriel, il intègre ensuite l’imprimerie Chaix où il devient l’élève de Jules Chéret, grand affichiste qui donne ses premières lettres de noblesse à l’art naissant de l’affiche. On reconnaît dans le style de Lucien Lefèvre une imitation très fidèle des productions de son maître.
L’enfant, dans la réclame, est souvent représenté avec un animal de compagnie, chien ou chat. Le petit garçon en culotte courte tient dans ses mains un bol de la marque de Cacao lacté Ch. Gravier, supérieur à tous les chocolats et cacaos connus ! Le chien, en appui sur l’enfant, semble très intéressé par le délicieux contenu débordant du bol ! Un cacao si savoureux que l’enfant doit défendre son bien ! Qu’il est encombrant cet animal ! Il quémande du regard, tire la langue, et l’enfant, de ses yeux réprobateurs, de le remettre à sa place.
Tout le dynamisme de la composition s’appuie ici sur cette action de premier plan. La gestuelle et l’utilisation de couleurs chaudes et froides pour l’arrière-plan confirment le mouvement. Les lettres du titre en épaisseur jaune s’intègrent à l’image. La disposition typographique en arc de cercle participe à l’agitation générale. On peut supposer que l’artiste a été influencé par les recherches impressionnistes de la seconde moitié du XIXe siècle : impressions fugitives, mobilité, lumière et touche divisée.
Quelquefois, l’animal supplantera même l’enfant pour devenir l’égérie comme le Saint-Bernard Suchard. Espace de jeu, espace de l’affiche pour vanter la qualité d’un cacao qui réveille même le péché de gourmandise des bêtes… pas si bêtes !


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 20 décembre 2009




HENRI GRAY
NOUVEAU DESSERT, EXQUIS GUILLOUT
18-- ?, 0,90 x 1,32 m, Coll. Dutailly


«Si tu m’en donnes un peu, je te donne un bisou!» c’est bien connu, on ne partage que les bonnes choses et les bons moments... Admirez cette petite scène galante autour d’une boîte de chocolat. Son illustrateur n’est autre que Henri Gray. Né à Paris en 1858, Henry Gray travaille comme illustrateur pour un grand nombre de journaux comme le Paris illustré. Très amateur du thème de la vie parisienne, il collabore aussi avec les Folies-Bergère pour des dessins de costumes de music-hall. Mais c’est davantage au travers de l’art de l’affiche qu’Henry Gray nous dévoile tout son talent. Il dessine entre autres pour le théâtre, les grands magasins, le bal de l’Opéra, ou encore, comme vous pouvez le voir, l’Exquis Guillout. L’émoi des premières promenades propices aux confidences, les premiers béguins amoureux, tels sont les instants précieux qu’Henry Gray a voulu capturer sur cette affiche. Voyez cette petite fille, vêtue comme une dame aux atours raffinés, elle préfère laisser tomber son pantin de bois pour s'intéresser davantage au présent du petit fantassin. Le chocolat comme outil de séduction, l’astuce ne date pas d’hier! Mais pas avec n’importe quelle friandise mesdemoiselles, exigez les desserts de la marque Exquis Guillout!
Pleine de nostalgie et de tendresse, cette affiche nous montre finalement la grande finesse des travaux de Henri Gray. Une finesse que l’on retrouve dans le tracé élégant du costume de la petite femme qui fait évidemment écho à la délicatesse du goût des desserts Exquis Guillout.


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 19 décembre 2009


LÉON CHOUBRAC
CRÈME LIEBIG. GOUTEZ-MOI CA
18-- ?, 0,86 x 0,62 m, Coll. Dutailly

Léon Choubrac naît à Paris en 1847, il est issu d’une famille d’artistes. Il se forme seul au métier de dessinateur et se fait connaître pour ses affiches de théâtre : les Ambassadeurs et les Folies-Bergère. Il exerce également pour le périodique Le Chat noir.
A la Belle Epoque, certains secteurs se développent dont l’agroalimentaire, pour preuve, l’affiche Crème Liebig. Goûtez-moi ça !. La marque Liebig est fondée en 1865 à Londres par l’inventeur de l’extrait de viande, le professeur Justus Von Liebig. De nouvelles inventions voient le jour et permettent une meilleure conservation des aliments : conserverie, machines frigorifiques et chaînes du froid. Ces découvertes bouleversent les habitudes alimentaires des Français. Dès le XVIIIème siècle, de grandes maisons parisiennes comme le Café Procope peuvent désormais servir toute l’année des mousses à base de crème fouettée.
Les réclames de l’époque sont marquées par les cuisiniers en herbe. Léon Choubrac maîtrise l’art de la caricature et en use ici pour la représentation du marmiton. Il exagère les traits et l’attitude du personnage, totalement hypnotisé par ce succulent entremets qu’il présente.
Les lettres ornées encadrent le garçonnet et leurs motifs végétaux peuvent évoquer les lettrines des livres anciens ainsi que les arabesques de l’Art Nouveau.
Une marque, un personnage : un principe du XIXème siècle qui marque encore la publicité des années plus tard. Monsieur Propre et Uncle Ben’s ne sont pas si loin de la Belle Epoque!


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 18 décembre 2009



HENRY GERBAULT
LE CHOCOLAT CARPENTIER
18-- ?, 1,30 x 0,94 m, Coll. Dutailly


Affichiste mais aussi artiste humoriste des années 1900, Henry Gerbault, à qui nous devons cette affiche pour le Chocolat Carpentier, a souvent donné vie à l’ambiance de son époque dans ses créations. La joie de vivre, l’insouciance mais aussi les travers de la Belle Epoque sont chez lui traités de façon très humoristique, comme vous pouvez le découvrir au travers cette affiche sympathique et chaleureuse. Cette scène matinale de petit-déjeuner nous permet d’apercevoir l’attraction irrésistible du Chocolat en poudre de la marque Carpentier. Voyez ces deux animaux domestiques alléchés par le chocolat aux vapeurs enivrantes. Remarquez aussi le nourrisson davantage attiré par le précieux breuvage plutôt que par le sein de sa nourrice. Observez comme il désigne du bout de son doigt potelé le met divin chocolaté. Une situation cocasse et pleine d’humour agréablement bercée par des couleurs douces et chatoyantes. L’humeur embrumée du matin est elle aussi palpable, notamment au travers de la typographie. Admirez comme les lettres de Chocolat Carpentier ondulent harmonieusement au rythme des volutes de la fumée. Notez enfin l’exaltation du chat qui se délecte de la délicieuse boisson. Avez-vous d’ailleurs remarqué que la queue dressée du chat formait le «i» de Carpentier? Un petit clin d’oeil fin et amusant qui confirme toute la subtilité des affiches du maître Henry Gerbault.


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Coup de coeur section audiovisuel décembre 2009 N°1



Gran Torino
Un film de Clint Eastwood
DVD/F/EAS

L’histoire : Vétéran de la guerre de Corée et retraité de l’industrie automobile, Walt Kowalski n’aime pas vraiment la tournure qu’ont prise sa vie et son quartier. Il n’aime particulièrement par ses voisins, des immigrants Hmong d’Asie du Sud-Est. Mais les événements vont forcer Walt à défendre ses voisins face à un gang local qui se nourrit de violence et de peur.
Pour la première fois depuis Million Dollar Baby, Clint Eastwood se retrouve des deux côtés de la caméra, remportant le National Board of Review Award du meilleur acteur pour son interprétation incroyable du personnage de Kowalski, pleine d’expérience, de grâce et de gravité : un millésime Eastwood de tout premier choix.




Wameedd
Kamilya Jubran
024.2 JUB

En s’associant avec le musicien suisse Werner Hasler, la chanteuse oudiste Kamilya Jubran a trouvé un partenaire pour arpenter les rives de l’inconnu. Des paysages électroniques au romantisme futuriste accueillent les élans passionnés de l’artiste palestinienne.
Ensemble, ils esquissent un territoire vierge où les rêves et les peurs prennent corps. La poésie de Khalil Gubran, d’Aicha Amaout et de quelques autres auteurs arabes, trouve ici un écho inédit. Ce disque sans fioriture est le fruit d’artistes exigeants, le reflet d’une rencontre lors de laquelle ils nous livrent leurs plus profonds secrets.

source : http://www.mondomix.com/

Lumière d'affiches, 17 décembre 2009


Ondine poudre d’amidon garantie absolument pure
AMIDONNERIE DE France
18-- ?, 1,51 x 1,01 m, Coll. Dutailly

Misti est le pseudonyme de Ferdinand Mifliez, illustrateur et affichiste né en 1865. Il semble avoir débuté en 1890 comme lithographe dans l’atelier Chaix dont Jules Chéret est le directeur artistique. Il crée de nombreuses affiches pour les grands magasins et les cycles. Il expose fréquemment au Salon des Artistes français où son travail est récompensé en 1907. Il meurt en 1923.
Ondine, poudre d’amidon garantie absolument pure montre une mère assise portant son enfant sur ses genoux. La position des personnages et le décor décrivent l’action quotidienne de la toilette et du changement des langes de bébé. Le terme de « bébé » est relativement récent. Il vient de l’anglais « baby », apparu au dix-huitième siècle, repris en France à la Révolution et plébiscité à la Belle Epoque.
Le produit est présenté en situation sur le meuble de toilette tandis que la mère l’applique avec du coton sur les fesses de son bébé. Le caractère incongru de cette affiche réside dans la transposition des visages sous forme de soleil comme dans un dessin d’enfant, Misti affirme ainsi le naturel du produit en recourrant à cette source d’énergie, symbolique de la vie. L’auteur joue des vertus blanchissantes connues de l’amidon. Les contrastes de valeurs entre le fond noir et les formes grises et blanches soulignent la pureté de la poudre. L’enfant apporte au produit une caution intangible. Epanouie, avec Ondine, toute la famille rayonne de bonheur !


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 16 décembre 2009



ANONYME
LA NEW HOME
18-- ?, 0,62 x 0,82 m, Coll. Dutailly

La réclame naït avec l’essor de la société industrielle. En France, les affiches connaissent de nouveaux supports : colonnes Morris et murs d’affichages. De nouveaux procédés voient le jour permettant les grands formats et des couleurs variées et nuancées : la chromolithographie. Les affiches illustrées en couleurs sont alors produites massivement. Les affichistes redoublent de créativité et d’inventivité : la compétition est rude !
Cette affiche dont l’auteur est anonyme a été réalisée pour l’entreprise américaine de machines à coudre New Home. Elle est destinée à la diffusion sur le marché français d’un des premiers modèles de la machine à coudre New Home inventée par William Grout. Ce lien franco-américain est signalé par la présence de deux drapeaux en haut à gauche de l’affiche.
L’illustrateur a donc choisi un enfant comme personnage principal. Une grand-mère bourreau d’enfant ? Les couleurs éclatantes soulignent une situation cocasse et osée dont le passant est témoin. Nul besoin d’enlever le pantalon au garçon pour le lui recoudre ! Il tient une position acrobatique sous le regard malin et complice de sa grand-mère. Seule la machine à coudre « New home » rend possible cette facilité et cette précision d’exécution ! Preuve en est cette médaille d’or reçue à l’exposition universelle de Paris en 1889.
Contraste des générations ? La grand-mère et l’enfant sont de mèche dans les diableries, New Home, une machine qui vous rajeunit !
Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 15 décembre 2009


CHOUBRAC
HÉLÈNE BERLAND
18-- ?, 0,61 x 0,40 m, Coll. Dutailly


"Très jolie, peu polie, possédant un grand magot, pas bégueule, forte en gueule ..." la voici dans son plus grand rôle, Hélène Berland joue La fille de Mme Angot! Mais, lequel des deux frères Choubrac peut bien se cacher derrière cette affiche? Serait-ce Léon qui nous présente cette petite star d’opérette? Ou bien Alfred? Le mystère reste entier. Les frères Choubrac représentent à eux deux les prémisses du métier d’affichiste et ce, dès 1875. Les affiches de spectacle, de théâtre ou de café-concert pour les plus grands lieux des nuits parisiennes font partie de leur travail de prédilection. C’est d’opéra comique dont il est question ici, avec, en tête d’affiche, la jeune comédienne Hélène Berland. Nous rappelant volontiers les célèbres Images d’Epinal par ces scènettes d’extérieurs aux couleurs pastels, cette affiche pose sur papier tout le talent de la comédienne en culotte courte. Au travers de médaillons élégamment décorés, vous pouvez admirer l’éventail du jeu de la jeune diva : le rôle du Mexicain, de la Canotière, de l’Italien ou encore de la chanteuse politique. Mais aussi et surtout, LE grand rôle qui la révèlera au public, celui de la Fille de Mme Angot. Cet Opéra Comique créé un mois de décembre 1872 à Bruxelles, par le compositeur Charles Lecocq, fut adapté et couronné de succès dans la capitale française. Son triomphe est du à son histoire gentiment sarcastique envers l’actualité politique de l’époque. Jugez plutôt : Clairette, fille adoptive des rues de Paris et de la "Mère Angot" refuse d'épouser son promis le perruquier Pomponnet. Maligne, elle chante des airs révolutionnaires dans un seul but, se faire emprisonner et alors échapper à son mariage…


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 14 décembre 2009



CHARLES LÉVY
AMBASSADEURS, LES ENFANTS MARTINETTI
18-- ?, 0,60 x 0,46 m, Coll. Dutailly


La fin du XIXème siècle a connu l’avènement des nuits parisiennes. Cette affiche signée Charles Lévy en est un bon exemple. D’abord et surtout connu pour sa célèbre imprimerie parisienne, Charles Lévy s’est aussi exercé au métier d’affichiste spécialisé dans l’annonce de spectacle.
C’est en effet à cette époque que les cabarets, les cafés-concerts et les théâtres deviennent des lieux plus seulement réservés à la bourgeoisie. Les différentes classes sociales se réunissent dans ces endroits de fête pour échanger, danser, boire mais aussi profiter des nombreux talents qui se produisent sur scène. L’un de ces grands lieux de la nuit parisienne est le café des Ambassadeurs. Situé au pied des Champs Élysées cette salle de représentation a accueilli les plus grandes vedettes de l’époque, Aristide Bruant, Marguerite Duclerc ou encore Mistinguett, des noms qui vous sont peut-être familiers.
Dans cette affiche, ce sont les enfants Martinetti qui sont mis en avant. Détrompez-vous, ce spectacle ne met pas en scène une fratrie de six enfants, l’auteur a simplement représenté ce duo d’acrobates dans trois de leur performances. Cette juxtaposition peut porter à confusion. Pourtant, si vous observez attentivement l’affiche, vous apercevrez deux médaillons représentant le portrait des deux enfants. Soulignées par des ombres fortement marquées, les acrobaties constituent un véritable parcours visuel sur l’affiche.


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 13 décembre 2009



ADOLPHE WILLETTE
L’ENFANT PRODIGUE
18-- ?, 0,63 x 0,90 m, Coll. Dutailly

Adolphe Willette naît en 1857. Considéré comme un caricaturiste, il révèle cependant une pratique artistique variée : décorations pour le cabaret Chat Noir, peintures murales et activités graphiques pour des journaux dont le plus célèbre demeure Le Courrier français.
Contrairement aux affiches précédemment découvertes, la représentation est exclusivement dessinée, preuve du foisonnement de sa production en matière de caricature et de dessin humoristique.
L’enfant prodigue de Michel Carré fils, Pantomime en 3 actes, a été créée au théâtre des Bouffes Parisiens sur une musique d’André Wormser. L’enfant prodigue est une parabole de l’Evangile : après avoir vécu dans la débauche et dissipé toute sa fortune, le fils rentre chez son père qui l’accueille à bras ouverts, ému de compassion. Dans cette affiche, Willette représente les deux protagonistes principaux en habit de Pierrot. Ce personnage, rival d’Arlequin dans la Comedia del Arte, est revenu à la mode dès 1830 avec la montée des pantomimes.
Le titre annonce le mode de traitement de l’image par des jeux de contrastes. Willette renverse les conventions, c’est le fils, tapi dans l’ombre, qui apparaît en premier. La femme en arrière plan et le père s’opposent au jeune garçon par un trait seulement esquissé laissant l’impression d’inachevé. Il choisit délibérément de montrer le père dans une position instable. Jeux des points de vue, effet de surprise, il aperçoit tout d’abord son fils dans le miroir. L’image est empreinte de la légèreté du trait et du dramatisme de la situation.
En combinant habilement le texte et l’image, Willette a réalisé une puissante composition dont le graphisme est influencé par les modes d’expression du théâtre : attitudes, expressions, gestes, physionomie. A l ‘époque, déjà une perméabilité entre les arts !


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Lumière d'affiches, 12 décembre 2009




ANONYME
MOI ! JE FUME LE PAPIER IVETTE 18-- ?, 1,20 x 0,80 m, Coll. Dutailly

Moi ! Je fume le PAPIER Ivette, cette affiche dont l’auteur est anonyme utilise comme personnage principal un jeune garçon. Sept ans : l’âge de raison ? Les enfants dans la publicité ont tous les droits, même celui de braver les interdits ! Fumer, rouler une cigarette, seul ou avec des adultes ; les manufactures et les marques de papier à cigarettes vantent leurs produits au travers d’enfants voire de bambins en culottes courtes. Tant d’audace, pense-t-on aujourd’hui ! Il faut dire qu’à la fin du XIXe siècle, la consommation de tabac et d’alcool est courante à tout âge et fait partie du quotidien des Français. Si Zola dénonce déjà les ravages de l’alcool dans ses romans, les méfaits du tabac sont encore méconnus.
La représentation de l’enfant seul, immobile devant un fond coloré uni (souvent jaune) est récurrente à la Belle Epoque. Hors de tout contrôle parental, l’enfant s’adonne librement à son activité et le revendique haut et fort au travers du titre : Moi ! Je fume le PAPIER Ivette. A cet air rêveur s’oppose une représentation réaliste de l’habillement et des accessoires : pantalon court, godasses mal nouées, bretelles, foulard et sacoche d’écolier. Il tient sous son bras le cahier distributeur de papier à cigarettes. Tous ces détails ancrent le personnage dans une réalité quotidienne et permettent au spectateur une identification immédiate du produit.
A la même époque, une petite fille devint célèbre, elle fut la première à écrire sur un mur pour vendre un produit… le chocolat Menier vous connaissez ?


Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Coups de de coeur section adultes décembre 2009 N°1

Dictionnaire du look : une nouvelle science du jeune. - Géraldine de Margerie
R. Laffont. - 391.03 MAR

Du fluokid au bobo, de la caillera à la baby-pouffe, un panorama des mouvements de mode de la jeunesse d'aujourd'hui. L'ouvrage dépasse le cadre du seul vêtement pour s'intéresser aux univers culturels des jeunes et pour explorer des sociotypes bien connus (bimbo, bling-bling, punk à chien) ou des genres plus underground ou à la pointe de la mode (arty, kawaii).





Psychologie du consommateur : pour mieux comprendre comment on vous influence. - Nicolas Guéguen
Dunod. - 380.35 GUE

Comptes-rendus d'expériences de psychologie scientifique pour comprendre les techniques d'influence du comportement du consommateur, incluant également l'essentiel des travaux anglo-saxons sur le thème. Ils sont répartis en trois parties : perception de l'information et comportement d'achat, sens et comportement du consommateur, relations sociales client-vendeur.

Lumière d'affiches, 11 décembre 2009





LÉON CHOUBRAC
LE 31 OCTOBRE PARAÎTRA « LE TITI »
18-- ?, 0,835 x 0,65 m, Coll. Dutailly


Vous l’attendiez avec impatience, il crève l’affiche, vous l’avez reconnu, voici venir le Titi!
Léon Choubrac, l’auteur de cette affiche percutante, est aussi peintre et illustrateur. On lui connait un certain nombre de dessins pour la presse, parfois en collaboration avec son frère, le non moins célèbre Alfred Choubrac. Il publia ainsi plusieurs de ses travaux dans Gil Blas ou encore Le Courrier Français.
Cette fois-ci, c’est pour la première parution du journal hebdomadaire illustré intitulé Le Titi. Plusieurs grand noms collaborent à ce journal politique et satirique comme l’écrivain Emile Zola. Léon Choubrac a ainsi choisi de personnifier le titre du journal par ce jeune personnage répondant clairement à l’imagerie bien connue du Titi Parisien. Un foulard de couleur voyante autour du cou, une chemise blanche, un sourire goguenard et les mains sales nous prouvent son enfance passée sur les boulevards. Réel symbole de l’engagement politique, l’image du Titi Parisien correspond parfaitement au ton satyrique du journal. L’innovation de cette affiche réside dans son effet trompe l’oeil spectaculaire. Pour symboliser le ton percutant du journal, Léon Choubrac n’a pas hésité à faire littéralement éclater son affiche par le petit avatar. Et c’est bien vous que le Titi montre du doigt. Une façon quelque peu désinvolte d’interpeller directement le chaland parisien qui à l’époque déjà était submergé par les affiches en tout genre qui tapissaient les murs de la capitale.


Adrien Philippe, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Coup de coeur section arts graphiques décembre 2009



Keith Haring : 1958-1990 : une vie pour l'art, Kolossa Alexandra, Cologne (Allemagne) : Taschen, 2009. Cote : AG 741.670 1 HAR.

Artiste américain à la carrière fulgurante - il est mort en 1990 à l’âge de 31 ans - Keith Haring a créé un style puissamment graphique. Tout en conservant un regard d'enfant, il a été un témoin de la société moderne et un acteur de la culture urbaine. Influencé par la calligraphie chinoise et par Alechinsky, il a commencé son œuvre dans le métro en dessinant sur des publicités périmées.

Ses œuvres sont composées d’une ligne continue, guidée à la fois par le hasard et par la recherche d’une composition réduite à l’essentiel. Son vocabulaire pictural très simple rend ses créations très lisibles, véhiculant un message particulièrement efficace.

Les figures et les formes sont souvent sujettes à des transformations et des recréations incessantes. Comme ce personnage dont le bras s’étire, traverse son propre ventre et se prolonge par sa jambe… Le sexe est partout présent, sans tabou, comme l’amour et la violence, le bonheur et l’absurde.

Toujours en quête de défis nouveaux, Keith Haring a expérimenté des supports aussi divers que le papier, la mousseline, le vinyle, les murs, les vêtements, les voitures… et même les zeppelins ! A redécouvrir absolument au travers de cet ouvrage richement illustré et ponctué de citations de l’artiste…

Lumière d'affiches, facade de l’Hôtel de Ville du 11 au 24 décembre 2009

Les 14 affiches présentées sur la façade de l’Hôtel de Ville s’intéressent, cette année, à la représentation de l’enfant dans la collection d’affiches Dutailly de Chaumont. Au XIX e siècle, la France connaît une relation ambiguë à la natalité. Dans les campagnes, les naissances sont prolifiques tandis que la bourgeoisie industrielle, la petite bourgeoisie des villes et minoritairement le prolétariat urbain connaissent une baisse de la natalité. Le statut de l’enfance évolue vers une définition moderne. En 1882, les lois Ferry rendent l’instruction obligatoire pour les garçons et les filles âgés de 6 à 13 ans. L’enfance est protégée par la loi sur le travail de 1892 qui interdit l’emploi aux enfants de moins de 13 ans et limite la durée de leur temps de travail.
A la Belle Epoque, on assiste à une véritable mis en scène du bébé au travers de concours organisés par des sociétés d’hygiène. Dans l’affiche, le « Bébé Poulain » est le premier bébé publicitaire, créé quelques années avant les Bébés Cadum et Nestlé. L’enfant n’est plus un adulte miniature mais une personne à part entière. Les publicitaires s’adressent donc à ce nouveau public de consommateurs. Biscuits, chocolats, cosmétiques, théâtre, jouets, desserts, l’enfant devient le prétexte à des représentations loufoques, célèbres, caricaturées, surprenantes. Fêtons l’Avent en compagnie de ces joyeux bambins, à découvrir chaque soir jusqu’à Noël. Les mômes s'affichent !


L’affiche de la manifestation « Lumières d’affiches » est signée, en 2007, par le graphiste Grégoire Romanet. Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, il a travaillé au sein des Ateliers Fabbrizi et avec Pierre Bernard pour l’atelier de création graphique avant d’œuvrer en indépendant. L’affiche qu’il propose pour cette manifestation rend d’abord hommage au XIXe siècle, à son imagerie et aux recherches stylistiques. Ici, sont proposés plusieurs langages du graphisme : l’illustration, les reproductions chromolithographique, photographique et le dessin de la lettre. L’affiche renvoie également aux techniques de reproduction du réel. Souvenons-nous que la photographie et le cinéma apparaissent au moment même où l’affiche envahit les rues : la société de l’image prend place en cette fin de XIXe siècle.



Julia Vaillant, Pôle graphisme de la Ville de Chaumont

Jeudi 10 décembre : Rencontre d'écrivain avec Minh Tran Huy - Librairie Apostrophe à 18h30

Maïté et James Hugueny, libraires, et l’équipe des silos ont le plaisir de vous inviter le jeudi 10 décembre à partir de 18h30 à la librairie Apostrophe, à une rencontre animée par Bernard Magnier, avec Minh Tran Huy pour son dernier ouvrage « La double vie d'Anna Song » .

Minh Tran Huy est journaliste et romancière d'origine vietnamienne, née en 1979 à Clamart. Après une maîtrise de lettres et Sciences-Po à Paris, elle devient rédactrice en chef adjointe au Magazine littéraire. Elle donne également des chroniques pour Des mots de minuit sur France 2, et Jeux d’épreuves sur France Culture.

Son activité littéraire la porte volontiers vers des thèmes liés à son pays d’origine, le Viêt-Nam, et particulièrement vers les récits et légendes. Son roman, La Princesse et le Pêcheur, met en scène une amitié amoureuse sur fond de contes traditionnels et de mémoire locale. Elle a par ailleurs rédigé un recueil de contes Le Lac né en une nuit et autres légendes.

Minh Tran Huy a remporté plusieurs prix littéraires, dont le Prix Gironde-Nouvelles écritures et a figuré dans les sélections du Goncourt du Premier roman, du Prix Emmanuel Roblès et du Prix des Cinq Continents... Elle siège depuis fin 2007 au comité de sélection d'Arte France Cinéma, qui sélectionne et finance la production de longs-métrages.

Son dernier ouvrage, La Double Vie d’Anna Song, est une ode à l’amour composée sous forme de tombeau musical et littéraire.


Bibliographie :


La Double Vie d’Anna Song, Actes Sud, 2009
Le Lac né en une nuit et autres légendes, Actes Sud, 2008
La Princesse et le Pêcheur, Actes Sud, 2007 ; rééd., 2009