Les travaux de rénovation et de modernisation des silos nécessitent la fermeture temporaire du bâtiment à compter de ce mardi 8 février et pour l’ensemble de l’année 2022. ! On vous retrouve courant mars à l’espace Bouchardon au 87, rue Victoire de la marne, avec une partie des collections. Ils se déploieront également dans les quartiers de Chaumont, à votre rencontre, à l’aide d’un véhicule aménagé. A bientôt !

Coups de coeur section audiovisuel juin 2009 #1


Bande originale du film "Faubourg 36"
520 FAU


Christophe Barratier, qui fut guitariste avant de passer à la réalisation de films, a cette fois fait appel à Reinhardt Wagner. Ancien compositeur pour le théâtre, celui-ci a signé sa première bande originale en 1984, pour le film La Crime, réalisé par Philippe Labro. Il a ensuite travaillé avec Romain Goupil, Pascal Thomas, Jacques Rozier et Jean-Jacques Beineix.

La partition qu'il signe pour Faubourg 36 adopte les codes de la chanson française des années 1930. Entre accordéon, cordes et gouaille parigote, les morceaux du film bénéficient de textes écrits par un spécialiste du genre, Frank Thomas. Après avoir débuté au plus fort de la vague yé-yé dans les années 1960, c'est son association avec Jean-Michel Rivat qui lui apporta la consécration en tant que parolier. Ensemble, ils signèrent des tubes comme Les Dalton ou Siffler sur la colline pour Joe Dassin, L'Avventura ou Made in Normandie pour Stone et Charden, mais aussi Le Lundi au soleil et Le téléphone pleure pour Claude François. Même s'ils n'ont pas l'expérience de chanteurs professionnels, les comédiens du film interprètent eux-mêmes les chansons, avec une conviction et un entrain qui emportent l'adhésion.

Olivier Nuc, Le Figaro



No country for old men
Un film des Frères Cohen
DVD/F/COE


Quatre oscars dont celui du meilleur film

L’histoire : Texas, 1980. Un homme tombe par hasard sur les lieux d’un crime sanglant, et y découvre une camionnette abandonnée chargée d’héroïne et une valise garnie de deux millions de dollars. Il s’empare du magot et sans le savoir, déclenche une réaction en chaîne d’une violence inouïe.

Les Coen sont au meilleur de leur forme dans un genre de film noir bien à eux, cocktail improbable d'angoisse, d'humour absurde et d'esquisse philosophique qui a fait le sel de Fargo et de The Barber. Chez eux, la terreur va de pair avec le grotesque, mais elle monte crescendo. Vers la fin, le film ralentit, gagné par une lenteur mélancolique, une méditation qui n'a plus rien de sarcastique. On voit alors se dessiner le portrait d'un homme qui ne reconnaît plus son pays ni son père. Un homme hanté par la perte.

Jacques Morice, Télérama

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